La La Land, l'espace d'un rêve [critique]

20:33 Unknown 0 Comments


Hello les loulous ! 

⥈ Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de bonne humeur. Vous allez me dire, quel rapport avec la culture ? Eh bien c'est simple, je vais aborder avec vous la toute dernière grande sortie cinéma : La La Land ! Bourré de références-hommages, le film est une petite merveille.




⥈ Cette pépite réalisée par Damien Chazelle et tant primée aux Golden Globes vaut le détour. Et non, laissez les préjugés aux vestiaires, pas besoin d’être fou de comédies musicales pour aller voir ce bijou haut en couleurs. Pour deux heures et huit minutes de film, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je craignais beaucoup une histoire d’amour à l’eau de rose mais, même si Ryan Gosling et Emma Stone forment bien le couple parfait à l’écran, c’est sans chichis.

⥈ Pour vous donner le contexte, Seb est un musicien de jazz à sec, dont le rêve est d’ouvrir son propre club. Mia, elle, est une aspirante actrice, enchaînant les castings et serveuse dans un café d’Hollywood en attendant son heure de gloire. Entre deux âges, le film mêle années 50 et modernité pour un rendu plein de vitalité. Ryan Gosling nous propose un personnage de parfait gentleman mélomane, un peu mélancolique et rebelle. Détracteurs du jazz – oui, j’en fait partie…- attendez-vous à ressortir de la salle avec un œil neuf sur le sujet. Emma Stone et son regard immense, toujours aussi incroyablement expressive, se charge de l’intrigue et mène sacrément bien la barque. Globalement, le jeu des acteurs – qui ont travaillé dur tant sur les chorés que sur les morceaux - est de très grande qualité, même si certains passages restent légèrement forcés.

⥈ Du point de vue technique, tout doit y être à peu près passé. Des ombres chinoises au muet, des séquences ultra-longues et de magnifiques travellings, c’est fou le nombre de performances techniques qui s’enchaînent à chaque plan. Les couleurs sont éclatantes, les jeux de lumières complètement dingues (à voir, revoir et rerevoir, la séquence du couple valsant dans une pièce éclairée par une multitude de petites étoiles - coucou Broadway Melody of 1940). Tout cela est rythmé par des morceaux qui donnent la pêche du début à la fin, et ça commence dès la première scène. Mon préféré ? Le vibrant « Another day of sun ». Je ne m’en lasse pas, et c’est devenu ma sonnerie de réveil que j’écoute du début à la fin, une bonne dose de bonne humeur – c’est bien la première fois que je ne me précipite pas sur mon téléphone pour éteindre mon réveil. « City of stars » est beaucoup plus mélancolique mais n’en reste pas moins brillante. Ok j’avoue, j’ai acheté l’album. Et pour ceux qui recherchent un peu d’authenticité, il y a de quoi se faire plaisir avec pas mal de morceaux enregistrés en live.

⥈ Bref, La La Land – intitulé qui m’a paru légèrement méprisant, il est vraiment curieux ce titre, le film ne propose pourtant pas un monde de Bisounours - est un cocktail pétillant de gaieté et d’énergie, une belle leçon d’optimisme et de ténacité. De quoi donner matière à réfléchir aux rêveurs. On aurait bien envie que la vie soit aussi intense et colorée qu’elle l’est dans ce film.
Pour vous donner une idée, je l’ai vu deux fois déjà, et je ne serais pas contre une troisième. Bah oui quoi, c’est bien le seul endroit où les gens se mettent à chanter et danser coincés dans un embouteillage ! 



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