La La Land, l'espace d'un rêve [critique]
Hello les loulous !
⥈ Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de bonne humeur. Vous allez me dire, quel rapport avec la culture ? Eh bien c'est simple, je vais aborder avec vous la toute dernière grande sortie cinéma : La La Land ! Bourré de références-hommages, le film est une petite merveille.
⥈ Cette pépite réalisée par Damien Chazelle et tant
primée aux Golden Globes vaut le détour. Et non, laissez les préjugés aux
vestiaires, pas besoin d’être fou de comédies musicales pour aller voir ce
bijou haut en couleurs. Pour deux heures et huit minutes de film, je ne me suis
pas ennuyée une seule seconde. Je craignais beaucoup une histoire d’amour à l’eau
de rose mais, même si Ryan Gosling et Emma Stone forment bien le couple parfait
à l’écran, c’est sans chichis.
⥈ Pour vous donner le contexte, Seb est un musicien de
jazz à sec, dont le rêve est d’ouvrir son propre club. Mia, elle, est une
aspirante actrice, enchaînant les castings et serveuse dans un café d’Hollywood
en attendant son heure de gloire. Entre deux âges, le film mêle années 50 et modernité
pour un rendu plein de vitalité. Ryan Gosling nous propose un personnage de
parfait gentleman mélomane, un peu mélancolique et rebelle. Détracteurs du jazz – oui, j’en fait
partie…- attendez-vous à ressortir de la salle avec un œil neuf sur le sujet.
Emma Stone et son regard immense, toujours aussi incroyablement expressive, se charge de l’intrigue
et mène sacrément bien la barque. Globalement, le jeu des acteurs – qui ont
travaillé dur tant sur les chorés que sur les morceaux - est de très grande
qualité, même si certains passages restent légèrement forcés.
⥈ Du point de vue technique, tout
doit y être à peu près passé. Des ombres chinoises au muet, des séquences ultra-longues et de magnifiques travellings, c’est fou le nombre de performances
techniques qui s’enchaînent à chaque plan. Les couleurs sont éclatantes, les
jeux de lumières complètement dingues (à voir, revoir et rerevoir, la séquence
du couple valsant dans une pièce éclairée par une multitude de petites étoiles - coucou Broadway Melody of 1940). Tout cela est rythmé
par des morceaux qui donnent la pêche du début à la fin, et ça commence dès la
première scène. Mon préféré ? Le vibrant « Another day of sun ».
Je ne m’en lasse pas, et c’est devenu ma sonnerie de réveil que j’écoute du
début à la fin, une bonne dose de bonne humeur – c’est bien la première fois
que je ne me précipite pas sur mon téléphone pour éteindre mon réveil. « City
of stars » est beaucoup plus mélancolique mais n’en reste pas moins
brillante. Ok j’avoue, j’ai acheté l’album. Et pour ceux qui recherchent un peu
d’authenticité, il y a de quoi se faire plaisir avec pas mal de morceaux
enregistrés en live.
⥈ Bref, La La Land – intitulé qui m’a paru légèrement
méprisant, il est vraiment curieux ce titre, le film ne propose pourtant pas un monde de Bisounours - est
un cocktail pétillant de gaieté et d’énergie, une belle leçon d’optimisme et de
ténacité. De quoi donner matière à réfléchir aux rêveurs. On aurait bien envie
que la vie soit aussi intense et colorée qu’elle l’est dans ce film.
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