☔ 🎫🎫 Garorock pluvieux, Garorock heureux ☔ 🎫🎫 [2/3]

19:03 Unknown 0 Comments


Le sommeil est fractionné. Je suis réveillée par quelques gouttes d'eau qui me tombent sur le visage au milieu de la nuit - les pluies diluviennes ont eu raison de l'imperméabilité de ma tente - je vais pouvoir éponger demain matin 💦. A 5h, je me réveille en sursaut. Les quelques courageux festivaliers qui ont tenu à voir le dernier concert rentrent se coucher, tel un troupeau d'éléphants 🐘🐘🐘. Eméchés, ça crie et ça se prend les pieds dans les tentes. Il y en a même une qui a perdu ses potes apparemment 👀.

⥈ Réveil vers neuf heures, dans un camping quasi-silencieux, ils dorment encore tous les cocos. Je n'essaie même pas les douches, quand je vois l'état des toilettes et des éviers je préfère ne pas tester. Tant pis, je repasse chez moi dans l'après-midi, j'en profiterai. Je vais déjeuner en centre-ville dans un petit resto pas trop cher, quand je vois les tarifs au sein du festival c'est assez prohibitif. Un petit aller-retour Bordeaux-Marmande pour aller chercher une copine, une douche plus que bienvenue et c'est reparti 🎉. Je prie pour retrouver la magnifique place de parking que j'avais jusqu'alors : en plein centre-ville, à 7 minutes à pied du camping. Les parkings officiels du festival sont très (trop) loin. Après avoir passé les barrages de gendarmerie - la ville est archi-bouclée j'ai jamais vu ça - je retrouve la petite place où j'étais garée le matin même, et avec une chance folle, je retrouve un emplacement libre. 

⥈ Ma pote n'a pas ramené de bottes malgré mes conseils...ses Converses vont rendre leur dernier souffle ce week-end. On pose deux-trois trucs à la tente avant de d'aller attendre mes nouveaux copains festivaliers devant l'entrée. Après les fouilles, on file à la grande scène, pour voir La Femme. Je connais de nom seulement, et je suis curieuse de voir ce que ça donne. Bon, franchement, je suis pas emballée. Ils sont tous un peu perchés et ont l'air d'être dans un autre monde. Tout le monde est d'accord pour dire qu'on peut aller manger un bout 🍔🍟, avant London Grammar. Cette fois je ne me laisse pas avoir par le hot-dog à 6 euros de la veille. Ce sera burger pour moi..à 9 euros. Avec beaucoup, beaucoup de pain. Encore raté. Après un petit verre, on retourne vers la scène, histoire d'être bien placés.

 On attend. Le batteur et le guitariste du groupe montent sur scène, mais Hannah manque à l'appel. Elle finit par se montrer au fond de la scène. Un grondement s'élève du public - ça s'annonce bien. London Grammar démarre ses morceaux, et c'est le silence. Quelques personnes s'éloignent, les chansons du groupe ne sont pas faites pour danser. Sauf...sauf quand le public reprend les paroles de Strong 💪 et Wasting my young years avec elle, d'une seule voix. L'énergie qui se dégage est incroyable, les fans sont donc bien là. Hannah démarre un acapella. Sa voix est d'une clarté saisissante, c'est grisant. C'est fou. Le silence est monacal. Bien que je ne sois pas une fan inconditionnelle du groupe, je crois que c'est le concert que j'ai préféré sur les trois jours. Leur indie pop mélancolique détonne un peu dans la programmation, mais leur musique est authentique et ne se mélange pas dans un tourbillon de sonorités électroniques.  




⥈ On poursuit avec la très attendue M.I.A. en milieu de soirée. Elle enchaîne ses tubes, avec bien sûr BORDERS et Paper Planes mais...mais c'est décevant. Les basses sont beaucoup trop fortes, on ne comprend pas ce qu'elle dit. Et ça ne va pas s'améliorer. Juchée en haut de grandes grilles en métal, on a du mal à savoir si elle est contente d'être là. Et comme on ne comprend pas quand elle essaie de nous parler, ça n'arrange rien. Elle finit par faire monter quelques filles sur scène et nous fait un discours sur la condition féminine dans le monde. Bref, un concert en demi-teinte.




⥈ Enfin, c'est avec Vitalic qu'on finit la soirée. Comme pour Diplo, il met bien une demi-heure avant de vraiment démarrer. Sauf que cette fois, le concert me laisse un goût étrange 😶. Je crois que le public est un peu divisé. Ca me fait bouger, mais ma pote s'ennuie. Je regarde autour de moi, j'ai la même impression. Je me penche vers mes amis : c'est bizarre, c'est chiant et génial en même temps. C'est une musique électro assez différente de ce que j'écoute d'habitude, mais c'est répétitif. On finit par quitter la zone festival devant l'agacement de ma pote. La fatigue commence à se faire sentir, alors on ne va pas trop abuser. Au dodo ! 💤

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🔥 🎫🎫 Garorock s'embrase 🎫🎫 🔥 [1/3]

22:58 Unknown 0 Comments


Garorock is back ! La session 2017 fût un cru exceptionnel, tant par la prog' que par la météo ! Petit retour sur ce qui restera l'un de mes meilleurs festivals...

⥈ Mon week-end a commencé dans une ambiance studieuse avec deux jours "business" de rencontres professionnelles organisées par Garocamp. Ces deux journées, ponctuées d'ateliers et de conférences autour du monde des festivals et de la révolution digitale, m'a permis de faire de belles découvertes (big up à Clay Music 🎶) et de belles rencontres. Beaucoup d'informations extrêmement intéressantes, de sessions de travail sur l'avenir des festivals...Garocamp mérite à être connu ! 

⥈ Mais revenons-en au festival en lui-même. Et ça commence bien sûr...par l'installation de la tente. Arrivée à 16h15 le jeudi, il n'a pas encore ouvert. Une foule énorme se masse devant l'entrée. A l'ouverture, une queue commence à se former avant les fouilles. 1h d'attente avec tout ton fatras sous le cagnard, formidable...Passée cette première étape, il s'agit de trouver l'emplacement idéal. Cela fait, le montage de la tente commence, et j'ai eu la bonne idée d'embarquer la bonne vieille tente de papa-maman, pas la 2 sec' de Quechua. 1h30 CA M'A PRIT !!!!! L'enfer. Enfin, elle est montée. Revenue de ma première journée de Garocamp, je me couche, complètement cassée, vers 23h. C'était sans compter la scène jungle qui tape jusqu'à 2h du matin, et les mecs qui hurlent "Apééééroooooo" 🎉 jusqu'à 3. Autant vous dire que je ne me suis pas levée le lendemain matin pour être à l'heure à ma seconde journée Garocamp.

⥈ Vendredi, ouverture officielle du festival. 
On lance les hostilités avec Georgio, rappeur français que je découvre à cette occasion, sur la grande scène. A cinq, ils mettent le feu, malgré les trombes d'eau qui nous tombent dessus. Les textes sont assez sombres mais plein de bon sens et d'espoir. Le son est lourd, Georgio est présent avec nous, et le public est dedans. Je ne reste pas jusqu'au bout parce que j'en ai un peu marre de la flotte qui nous inonde - heureusement j'avais prévu les bottes et le k-way XXL - et je vais me prendre une petite bière🍻.

⥈ Je finis quand même par rejoindre la scène principale pour voir la mythique Beth Ditto - ex-chanteuse de Gossip - qui arrive comme si elle entrait dans son salon : une clope à la main et sa bière dans l'autre. Elle finit tranquillement sa cigarette avant de commencer à chanter, jamais vu ça 👀 😂 Bon, c'est non négociable, elle a une voix de fou. Et son interprétation d'Heavy Cross nous achève. Elle nous emporte, on la suit dans son tourbillon d'énergie.

⥈ Changement de scène, c'est parti pour  ! Le public s'enflamme aux premières notes. Un peu actrice sur les bords,  échange beaucoup avec son public. Après une petite pause, elle revient pour nous présenter ses plus gros tubes 🎤. C'est la folie, tout le monde est déchaîné. Ca danse, ça chante, ça hurle. Petit bémol, j'ai de gros gros soupçons de playback. Dommage. En revanche je rencontre à cette occasion deux festivaliers forts sympathiques, qui ne me quitteront plus jusqu'à la fin du festival :)

⥈ Vous l'avez compris, j'ai continué à enchaîner les concerts. Restée quelques instants devant Foals qui ne m'a pas convaincue - pas de vibrations, un public visiblement peu emballé et une pop-rock sans énergie 😐 - je me console un peu avec les incroyables Phoenix, des musiciens authentiques, ça fait tellement plaisir à voir ! Je termine la soirée avec Diplo qui nous livre 20 minutes de BOUM BOUM interminables avant de lancer son set de remixes. Enfin ! Les festivaliers s'enjaillent. 

⥈ Je dois à mon grand regret rater Kungs - je l'entends de loin, ça a l'air fou ! - pour récupérer les affaires qui sont restées dans ma voiture - l'accueil camping ferme à 3h, carrément relou - avant d'aller me coucher. Je passe 15 minutes à retrouver ma tente - les festivaliers qui sont arrivés le vendredi se sont un peu installés n'importe comment - en essayant de ne pas me prendre les pieds dans les fils des tentes pour ne pas m'étaler dans la boue ⛺. La voilà. Allez, extinction des feux, et dodo !

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